Poursuivant sa polémique avec M. Jean-Louis Gabin, M. Jean-François Houberdon vient de rendre public un texte intitulé : « La fonction de l’Islam et le sort de l’Occident ». De toute évidence, il n’a pas digéré les remarques critiques que nous avions formulées à son égard dans L’Héritage doctrinal de Michel Vâlsan. Nous en prenons pour notre grade : nos formulations sont « abruptes et excessives », nos interprétations doctrinales « souvent discutables, parfois contradictoires, voire même totalement erronées » ; et nous cherchons à les « imposer de manière péremptoire ». Nous lançons « publiquement des attaques ad hominem », ce qui constitue un « excès de zèle notoire » de sorte que nous « participons au désordre ambiant ». À notre âge, ces critiques, émanant d’un galopin, ont une vertu rafraîchissante tant elles nous rajeunissent. M. Houberdon ne se doute assurément pas du plaisir qu’elles nous procurent. Ce n’est pas nous qui sommes à plaindre, c’est lui, car il est affligé d’une manie, d’une maladie apparemment incurable : celle d’écrire et de publier. Auteur auto-proclamé, il est fasciné, et comme hypnotisé par sa propre prose. Il écrit, encore et toujours, imaginant, bien à tort, que ses lecteurs partagent ce puéril enthousiasme. Nous ne pouvons que recommander à nos (nombreux ?) ennemis de lire ce texte : son contenu les comblera… mais ils perdront aussi un temps précieux à lire ces fadaises. M. Houberdon annonce une suite à ce texte apparemment interminable. Grand bien lui fasse et leur fasse !
A. R. Y.